J’ai voulu faire
figurer les photos de Brest après les bombardements, non
pas par voyeurisme malsain, mais pour que ceux qui, comme moi, n’avaient
jamais connu que la ville nouvelle, aient la preuve tangible de
la nécessité absolue, à l’époque,
de tout reconstruire, car rien ne subsistait. La ville peut ainsi
s’inscrire dans une continuité qui pouvait lui faire
défaut, pour ceux qui n’avaient pas pu constater, l’étape
de ruine absolue dans laquelle elle fut plongée.