L'auteur

 

 

Serge Nérac


La cinquantaine.
Indépendant d'esprit, j'essaye de faire preuve de bonne volonté.

Je vis en France.

Je cite ci-dessous, un passage de la préface du roman "Les gens d'en face" de Georges Simenon car je m'y retrouve vraiment :

 

« Les gens d'en face » existent, tous, sans exception, car je n'ai jamais été capable d'inventer un personnage, ni un décor, ni même une aventure.
L'appartement d'Adil Bey existe, et la chambre de Sonia, et l'hôtel des Pendelli, les bains clos de fils de fer barbelés, le Lénine en bronze et la maison des clubs.
John existe... Nejla aussi...
Comme les milliers de personnages que je traîne derrière moi dans je ne sais combien de livres. Franchement, à moins d'être Dieu le Père, comment aurais-je créé tout ce monde ?
Seulement, ils n'existent pas tels qu'ils sont dans mes histoires, à l'endroit où je les place, avec telle profession, telle nationalité, ni même avec tel nez ou tel chapeau...


J'ai écrit un roman. Batum est vrai. Les gens sont vrais. L'histoire est vraie.
Ou, plutôt, chaque détail est vrai, mais l'ensemble est faux...
Ce n'est pas encore ce que je veux dire. C'est un roman, voilà ! Est-ce que ces mots-là ne devraient pas suffire ?
Et, pour ma part, j'aime mieux l'écrire que l'expliquer.





 

 

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